
Diana Ligeti
Diana Ligeti, violoncelliste du Trio George Sand, est professeur au CNSMD de Paris et au CRR de Rueil-Malmaison. Depuis mars 2018, elle est directrice artistique des Ecoles d’art Américaines de Fontainebleau, étant ainsi la première femme à diriger cette institution centenaire depuis Nadia Boulanger. Depuis 2024, elle est aussi directrice artistique du Festival international de violoncelle de Beauvais.
Diana Ligeti a une longue expérience de soliste et de chambriste et joue dans le monde entier avec des partenaires prestigieux comme Martha Argerich, Boris Berezovsky, Philippe Entremont, Bruno Giuranna, Christian Ivaldi, Chang-Cook Kim, etc.
Diana Ligeti a enregistré pour Arion, Polymnies, Leman classics, Japan Chamber Music Foundation, Alphae, Warner, Elstir… des disques qui ont remporté les éloges de la critique dont un ffff de « Télérama », un Choc du « Monde de la musique » et un Diamant de « Opéra magazine ».
Elle donne des master-classes dans le monde entier.
Son parcours musical débute traditionnellement : à la suite de ses études musicales en Roumanie, Diana Ligeti intègre le CNSMD de Paris dans les classes de Klaus Heitz (violoncelle) et de Christian Ivaldi (musique de chambre). Elle suit des master-classes de violoncelle et de musique de chambre avec Yo Yo Ma, Janos Starker, Siegfried Palm, Radu Aldulescu, Michel Strauss, Sigmund Nissel et complète ses études musicales à l’université de Paris IV (Sorbonne) où elle obtient une Maitrise de musicologie.
Son parcours devient alors unique. Remarquée par Yehudi Menuhin, elle se perfectionne à l’International Menuhin Music Academy de Gstaad en Suisse. Finaliste du concours de l’ARD de Munich en 1992, en duo avec Anne-Lise Gastaldi, pianiste du Trio, elle gagne la même année le 1er grand prix au concours international de violoncelle de Douai. En 1996, elle remporte avec le « Trio Ligeti » le 1er prix au concours international de musique de chambre d’Osaka, au Japon.
Passionnée de lutherie contemporaine, Diana Ligeti joue un violoncelle de David Ayache (Montpellier 2001) et des archets de Pierre Grunberger (Paris 2010) et Emmanuel Begin (Montreal 2017).